En réponse à mes detracteurs de l'UMP mr LANdE

Publié le par Abdelwaab LAKHDAR

Où il apparait que le singe connait la technique évoluée du « coup de pied de l’âne »

Il y avait longtemps que je ne m’étais pas fait traiter d’animal.

Et pour le coup, cette fois ça ne manque pas d’originalité.

En général, me concernant, les amateurs du genre orientaient plutôt leurs allégories paraboliques vers des mammifères inférieurs de l’espèce des rongeurs, vous savez ces rongeurs urbains, souvent teintés de gris (qui était d’ailleurs un autre de leur qualificatif).

Non, franchement, « singe », c’est la toute première fois.

Et ce n’est pas sans une certaine fierté que je le découvre.

J’aborde, par la grâce de ce propos, à la catégorie de « presqu’homme », en tout cas de quasi hominidé. Et ça, c’est de la promotion ou je ne m’y connais pas.

A ce niveau de ma réflexion, tel le miroir moyen, il me vient à l’esprit (si je peux utiliser ce terme pour qualifier ce qui, au regard de ma classification supposée, ne m’est peut-être pas applicable, la question étant de savoir si je suis effectivement doté d’intelligence et d’âme ?) qu’il est des quadrumanes dont les comportements « dandinesques »( et tout en accélération), ne sont pas sans me rappeler un autre article aimable que j’ai eu l’honneur de recevoir sur ma boite mail. Il y était question de m’éclairer sur l’éthymologie du mot ( je vous le livre tel quel) : « enculé ».

Or, le quadrumane que j’évoquais à l’instant, gorille de son état, ayant eu le choix d’orienter ses pas vers une vieille ou un magistrat, choisit les robes du dernier pour y perpétrer un acte qu’il convient de définir par le vocable précité.

En même temps, il me semble souvenir qu’un autre primate, d’un caractère plus sociable, aurait lui aussi tendance à considérer la sodomie (un autre terme pour la même chose) comme un acte banal, habituel, déférent même. C’est je crois le bonobo qui, non content de bêtement singer l’homme, est aussi un fervent adepte des plaisirs chers au berger Alexis, que le regretté Virgile, en son temps, popularisa .

Alors, singe, certes, mais plutôt gorille ou bonobo ?

Franchement, si l’auteur de l’article qui m’inspire aujourd’hui, et dont j’ai découvert, avec là aussi énormément de fierté, que j’avais la chance insigne de partager les initiales, pouvait préciser sa pensée, j’en serais fort aise !

Par contre, autant « singe » pour me qualifier témoigne d’une véritable audace, d’un esprit supérieur, marqué d’une intelligence très certainement largement au dessus de la moyenne et d’une imagination sans borne, autant, quelques lignes plus tard, le vocable « voleur », nous ramène dans le champs d’une platitude consternante, frisant l’anémie de l’inventivité créative dont semblait vouloir faire preuve l’épistolaire locuteur.

Enfin quoi, comment pouvoir imaginer que cet habile prosateur emploie « voleur » pour me qualifier. C’est comme s’il avait écrit « monter en haut » ou «je l’ai vu, dis-je vu » ou encore « chapeau melon ». Un bien pauvre pléonasme qui bien franchement m’attriste.

Ca partait pourtant bien.

Mais l’Homme, dont, frappé par la grâce divine (dit-il), je tentais (toujours d’après lui) de singer bêtement la compétence, la capacité, l'intelligence, la pertinence et la personnalité, cet Homme qui crée, pense, réfléchit, innove, cet Homme serein (toujours d’après lui) que j’ai, un temps imaginé pouvoir copier, cet Homme là … ne tient pas la distance.

Et après un début prometteur, il retombe bien vite dans la fange boueuse de la plus basse facture qui soit, celle du commun, du déjà vu - déjà entendu, de la resucette, bref de l’insipide.

C’est triste, vraiment triste.

Et je crains fort que, comme le dit l’autre : de la dernière averse en remontant jusqu’aux neiges d’antan, le temps ne fasse rien à l’affaire.

Au demeurant, et pour rester dans un bestiaire de bon aloi, s’il fallait que je m’évertue à trouver une comparaison animale, c’est plutôt dans les pas du quadrupède cher à Buridan que je tremperais ma souris pour le qualifier. En effet, un Homme de cette nature qui n’est même pas capable de protéger un « nom de domaine », on ne peut pas vraiment le qualifier de « phénix », ni même moins mythologiquement d’aigle, non, la première chose qui vient à l’esprit c’est : âne, non ?

A n'en pas douter, de face, comme de profile (nota : je rajoute là le « e » qu’il n’a pas cru bon devoir porter à la fin du verbe se profiler conjugué à la troisième personne de l’indicatif présent. J’aurais également pu ajouter un « a » pour compenser le « à » incorrect), son horizon parait bien devoir être sans avenir.

Abdelwaab LAKHDAR

Conseiller Municipal à Septèmes-les-Vallons

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